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Miroir des vents

Quasar

Couverture: François Morin

Prix Opus 2008-09: Disque de l’année — Finaliste

CD

Cet article peut être téléchargé et/ou écouté sur le site actuellecd.com.

  • Étiquette: Collection QB
  • CQB 0908
  • 2009
  • UCC 771028370825
  • Durée totale: 70:42
  • Boîtier sympathique
  • 126 mm × 126 mm × 5 mm
  • 45 g

Sur le web

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  • Étiquette: Collection QB
  • CQB 0908_NUM
  • 2009
  • UCC 771028370887
  • Durée totale: 70:42
  • SODEC

Coupures de presse

La “terra del nudo suono”

Vincenzo Giorgio, Wonderous Stories, no 17, 1 avril 2010

Se Ganesh Anandan e Hans Reichel, con Self Made, attraverso sottili intarsi percussionistici ci spingono in un mondo dove il profondo oriente si sposa ad una raffinata propensione improvvisativa (Amphibian, Primate Marathon), Charity Chan (in Somewhere the Sea and Salt) ci guida nel Regno della Dissonanza attraverso l’acustica deformata di un piano preparato ed “oggetti vari”. Ma è ancora il femminile ad ammaliare in Amy Horvey (Interview) dove la trentenne trombettista canadese si cimenta in quattro brani di compositori contemporanei tra cui spicca l’asciutto lirismo di Quattro pezzi per tromba sola, opera del grande Giacinto Scelsi (musicista ligure ultimamente molto rivalutato) e il radicalismo della conclusiva Overture to the Queen of Music Boxes. L’attenzione alla “classica contemporanea” è mantenuta alta anche da Quasar, che con Miroir des vents ci regalano un vivido affresco fiatistico dove la solitudine del vento (leggi i sax di Marie-Chantal Leclair, Mathieu Leclair, André Leroux e Jean-Marc Bouchard) viene declinata attraverso otto composizioni che trovano ne Le chant de l’inaudible di Jean-François Laporte la sublimazione ultima.

Con Rainer Wiens (Shadows of Forgotten Ancestors) la faccenda si fa davvero intrigante: il percussionista (sic) di origini tedesche organizza undici performances in forma di solo e duo dove si alternano il flauto di Jean Derome, i violini di Malcolm Goldstein e Joshua Zubot nonché il sax di Frank Lozano. Il risultato - profondo e suggestivo - trova la sua sublimazione estrema nella traccia omonima: oltre dieci minuti splendidamente giocati dal duo Derome-Zubot, attraverso un zigzagare materico nel silenzio incombente…

Review

Dolf Mulder, Vital, no 722, 15 mars 2010

Quasar is a saxophone quartet. Marie-Chantal Leclair, Mathieu Leclair, Andre Leroux and Jean-Marc Bouchard, are the players. They play works from six canadian composers of whom only Claude Vivier who died in 1983 is known to me. No wonder Pulau Dewata (1974) by Vivier is the oldest composition played by this quartet. The CD opens with Miroir des vents by Luc Marcel, thoroughly composed piece. Geyser Ghetto from Michel Frigon is an evocation of the powers of nature as met in the phenomenon of geysers. No wonder a very dynamic piece. One feels the pressures that geysers cause. Iskra by Wolf Edwards is a wild and anarchistic piece. Here the quartet comes most close to the phrasing, etc. that we know from improvisation and free jazz. Especially in the power play by one of players in the beginning of the piece. With Giuco Piano by Frangis Nurulla-Khoja we come in calmer realms. And Pulau Dewata by Vivier is the most friendly sounding piece. Often it is close to minimal music. No wonder as it is inspired on Balinese music. Concerning the closing piece by Jean-Franois Laporte, the title says it all: Le chant de l’inaudible. Through long extended notes, the music moves very slowly staying very close to silence. The richness of the work is revealed if you listen very carefully and discover the diversity in sounds and textures.

The richness of the work is revealed if you listen very carefully and discover the diversity in sounds and textures.

Critique

Gabriel Bélanger, SOCAN, Paroles & Musique, no 16:4, 1 décembre 2009
Leur virtuosité nous donne droit à une interprétation sensible qui rend parfaitement justice à ces différents regards.

Revue Cds

Laurent Matheron, asaxweb, 12 novembre 2009

D’outre-Atlantique, voici le cd d’un quatuor bouillonnant, engagé depuis 15 ans dans la création. Quasar, composé de Marie-Chantal Leclair (soprano), Mathieu Leclair (alto), André Leroux (ténor) et Jean-Marc Bouchard (baryton), nous propose à travers ce disque un panorama assez large de la musique contemporaine canadienne: 6 des 7 pièces qui le composent sont des créations.

La 1ère pièce, qui donne son nom au cd, Miroir des vents est signée Luc Marcel. Il précise: «Mon œuvre s’inspire de la trajectoire persistante d’un point lumineux qui se déplace rapidement dans l’obscurité». Musique mouvante, nerveuse, imprévisible, fidèle à l’intention du compositeur.

Énergique aussi le Geyser Ghetto de Michel Frigon. Décalages qui se resserrent pour aboutir à des accords en tutti, jaillissement soudain, jeux de souffle, de slaps. Iskra (du nom de son groupe de rock metal) de Wolf Edwards s’ouvre sur des rugissements de suraigu très ayleriens tandis que se développe un discours rythmique, des jeux de gammes ou des tenues qui vacillent.

La compositrice d’origine tadjik, Farangis Nurulla-Khoja se demande: «Quand le son remplit un vide, que laisse -t-il derrière lui?» avec Giuoco Piano une pièce magnifique au discours riche, qui prend le temps de se déployer, sollicitant toutes les facettes du quatuor Quasar.

Pulau Dewata de Claude Vivier est la pièce la plus ancienne (1977, arrangée pour quatuor de saxophones en 1983). Inspirée par Bali, on y retrouve des éléments musicaux propres à cette île dans une construction qui peut rappeler les Musica Ricercata de György Ligeti. Le programme s’achève avec Le Chant de l’inaudible de Jean-François Laporte, un souffle qui se timbre peu à peu.

Un son de quatuor que l’on n’a pas l’habitude d’entendre de ce coté de l’Atlantique. Un enthousiasme et une énergie que l’on aimerait voir plus souvent.

Un son de quatuor que l’on n’a pas l’habitude d’entendre de ce coté de l’Atlantique. Un enthousiasme et une énergie que l’on aimerait voir plus souvent.

Nouveautés CD

Réjean Beaucage, Voir, 30 avril 2009

Le quatuor de saxophones Quasar est un de nos ensembles les plus actifs et, bien que fondé il y a 15 ans, ce n’est que le deuxième disque qu’il nous offre. Preuve, cependant, de son importante activité, toutes les œuvres (sauf une) sont des commandes de l’ensemble à des compositeurs d’ici (Luc Marcel, Michel Frigon, Wolf Edwards, Jean-François Laporte) ou d’ailleurs (Farangis Nurulla-Khoja). Elles mettent parfaitement en valeur les nombreuses qualités des instrumentistes, mais c’est peut-être la seule reprise qui attirera votre attention puisqu’il s’agit de Pulau Dewata, de Claude Vivier, dans l’arrangement que Walter Boudreau en faisait en 1983 pour son propre quatuor. Une œuvre puissante, à laquelle le souffle des cuivres redonne admirablement vie.